Après son élimination en double à l’US Open aux côtés de Pierre-Hugues Herbert, jeudi en demi-finales, Nicolas Mahut (41 ans) a avoué qu’il rêvait toujours de participer aux Jeux de Paris 2024 l’été prochain avant de tirer sa révérence. L’Angevin, aujourd’hui troisième Français le mieux classé, entend faire le maximum. Conscient que ce ne sera pas simple.
A 41 ans, Nicolas Mahut continue d’écumer le circuit. Mais en double uniquement. Avec le simple, l’Angevin a pris du recul depuis l’été dernier et il se pourrait fort qu’on ne l’y revoit jamais. En revanche, Mahut continue sa carrière en double. Jeudi, il a même été tout près de disputer une nouvelle finale à l’US Open, huit ans après son sacre de 2015. Le vétéran français, battu par Bopanna et Ebden lors d’une demie disputée sous une violente chaleur (Mahut a même été victime d’un léger malaise), n’ira finalement pas plus loin, pas plus d’ailleurs que son fidèle partenaire Pierre-Hugues Herbert, avec qui il faisait équipe une nouvelle fois à New York.
S’il ne devrait plus rejouer en simple, l’ancien 37eme au classement ATP mais surtout ex-numéro 1 mondial de la spécialité continuera en revanche de disputer des compétitions en double. Mahut rêve en effet de participer aux Jeux de Paris 2024 l’été prochain. L’intéressé a bien insisté sur ce point de nouveau, jeudi après son élimination aux portes de la finale. « Les Jeux, c’est mon objectif prioritaire. Le très long terme se compte en mois, quand on a 41 ans », a répété celui qui devrait assurément mettre un terme à sa carrière à l’issue de cette olympiade, sans savoir encore s’il sera ou pas de la partie.
Pour le moment, c’est Roger-Vasselin qui mène la danse
La FFT se basera en effet sur la hiérarchie. Et à l’heure actuelle, Mahut, 40eme, occupe uniquement le troisième rang en ce qui concerne les Français, derrière Edouard Roger-Vasselin, 10eme, et Fabrice Martin, 29eme. A ce jour, c’est donc Roger-Vasselin qui domine cette course pour les Jeux. Herbert, lui, n’apparaît pas dans le classement. Contrairement à son partenaire de double, il se considère en effet toujours avant tout comme un joueur de simple. « J’ai 32 ans, et je ne lâcherai pas mon simple, a martelé l’Alsacien jeudi (…) Si je veux garder un très bon niveau, il faut que je continue en simple. Je ne suis pas juste un joueur de double et je ne vais pas me spécialiser à l’âge que j’ai ». Ce qui ne l’empêche pas à lui aussi d’avoir Paris 2024 dans un coin de sa tête. Mais de manière moins prononcée que Mahut, assurément.
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